Onderstaand een artikel dat in LE PEUPLE gepubliceerd werd.
Deze P S “bestuurt” samen met een Vlaamse minderheid federaal.
Gezien de begrotingen van het Waalse gewest chronisch deficitair zijn, kan er gif op ingenomen worden, dat de federale staat zal “uitgenodigd” worden de lasten van de nationalisatie geheel of gedeeltelijk te financieren.
Een betere publiciteit voor splitsing van de federale staat is nauwelijks denkbaar.
Ik laat de commentaar over aan de lezer.
Met vriendelijke groeten,
Willy De Waele, ere-burgemeester Lennik
“REGION WALLONNE: RETOUR DES ANCIENNES METHODES COMMUNISTES
Le projet de décret permettant la nationalisation d’infrastructures industrielles en région wallonne est prêt à être présenté a l’assemblée régionale wallonne. Retour vers le passé ?
Le cabinet d’avocats JonesDay vient de préparer ce projet de décret à la demande du Ministre Marcourt, poussé dans le dos par les syndicats liégeois qui veulent se réapproprier l’outil que s’apprête à lâcher ArcelorMittal.
Il permettra, selon une procédure en plusieurs phases, de donner à la région wallonne la possibilité de nationaliser des actifs appartenant a des sociétés privées moyennant compensation. L’entreprise visée et ses dirigeants ne pourront s’y opposer ni entraver les actions de la région wallonne, sous peine d’amendes et de condamnations pénales.
Cette procédure taillée sur mesure pour Arcelor Mittal amène à faire les réflexions suivantes:
1. Cette proposition de décret soutenue par les socialistes est directement inspirée par les syndicats, archaïques et naïfs, qui pensent qu’il suffira que la région wallonne arrive aux commandes pour rendre un outil rentable. Pourtant si une entreprise est structurellement déficitaire, elle le restera !
2. La proposition permet aux socialistes de bercer leur base dans une douce atmosphère d’espoir illusoire d’un avenir de la sidérurgie en région wallonne. Elle meurt à petits feux depuis 30 ans comme est mort le textile wallon verviétois. C’est une réalité qui découle directement du coût prohibitif du travail en Europe et particulièrement en Belgique. Mettre de coté cet élément de fait est d’une part tromper l’opinion publique et d’autre part mentir aux travailleurs que l’on mène en bateau.
3. L’outil aux mains de la région wallonne. Ah la belle affaire ! Qui gèrera l’outil et avec quel objectifs ? Quel argent mettra t-on pour assurer les liquidités de l’entité nationalisée ? Il appartiendra une nouvelle fois au contribuable wallon de s’exécuter pour une industrie qui n’a plus aucun avenir en Wallonie, sauf pour des entités hyper spécialisées ou très haute valeur ajoutée.
4. Un décret permettant une nationalisation d’outils de production est un très mauvais signal que donne la Wallonie socialiste aux investisseurs étrangers. Les réminiscences de la France de mai 1981 ou des pays de l’Est d’après 1945 constituent un souvenir amer et désagréable du passé pour tous ceux qui entreprennent.”